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Réunies à Dakar du 13 au 15 Septembre 2011, les OSC d'Afrique francophone ont décidé de créer une plate-forme afin d'accroître leur participation efficace au renforcement du système de santé en particulier la vaccination d'ici 2017

Visite de la délégation de DFID et de GAVI à SANRU

Ce mardi 15 septembre 2015, à partir de 10h30, dans le cadre de leurs visites en République Démocratique du Congo afin d’échanger avec les OSC intervenant dans le domaine de la vaccination, une délégation du Département pour le développement international (DFID) du Royaume-Uni, principal donateur des fonds gérés par  GAVI et un de ses fondateurs, s’est rendue au siège de SANRU asbl dans la commune de la Gombe, organisation coordinatrice du consortium des Organisations de la Société Civile (OSC) bénéficiant du financement GAVI.
 Cette visite a été initiée par DFID pour analyser des mesures fiduciaires et programmatiques de GAVI en matière de gestion des risques. Elle a été aussi une occasion pour passer  en revue des progrès accomplis par GAVI afin d’appliquer sa nouvelle approche de l’assurance et la gestion des risques dans la mise en œuvre des programmes.
La délégation était composée d’une part, de la Directrice Adjointe des programmes pour GAVI chez DFID et du Chef d’équipe  de l’assurance thématique et stratégique du Département des audits internes du coté DFID et d’autre part, du Directeur de l’Unité de soutien aux pays, du Gestionnaire de programmes pays, du  Gestionnaire de programmes, Unité de financement des programmes ainsi que du Chef de département de Bailleurs de fonds Européens, Mobilisation des ressources  du côté de GAVI.  Le consortium, composé de 4 organisations (SANRU, Croix Rouge RDC, Association Rotary Club Congo, et CNOS) et représenté par ses Gestionnaires de Projet avec l’appui du Directeur Technique et du Conseiller Technique et Stratégique de SANRU.

Les échanges entre le consortium  et la délégation DFID et GAVI ont portés sur :
  • Les activités principales des OSC et la répartition des tâches entre les membres du consortium ;
  • Les risques programmatiques et financiers et les stratégies utilisés par les OSC pour minimiser ces risques;
  • La coordination entre les activités des OSC et celles des autres partenaires PEV 
  • L’organisation du service d’audit interne de SANRU;
  • Les mesures prises lors de la découverte d’un gap lors de l’audit interne;
  • Les responsables du suivi de recommandations après l’audit;
  • Les vérifications de l’utilisation des fonds pour la mise en œuvre des activités;
  • Les modalités de rapportages de l’utilisation des fonds à GAVI.
  • Lors des échanges, les membres du consortium ont rassuré DFID des mesures prises pour minimiser les risques fiduciaires et programmatiques. Les risques programmatiques sont limités vu que le consortium se réunit mensuellement, et participe aux diverses réunions tenues entre le Programme Elargi de Vaccination et ses partenaires à tous les niveaux afin d’harmoniser les activités. De plus, la présence des points focaux dans les 5 provinces d’interventions assure un suivi de proximité et une collaboration étroite avec les responsables des Antennes PEV et/ou zones de santé de la mise en œuvre des activités, ainsi que l’intégration des activités des OSC dans le Plan d’Action Opérationnel (PAO) et plan de communication des zones de santé.
Quant aux risques fiduciaires, elles sont minimisées par le respect des procédures internes et des bailleurs,  la contractualisation directe avec les zones de santé, le transfert des fonds trimestrielle aux zones de santé et la remontée des pièces justificatives. Pour SANRU qui a un service d’ d’audit interne, le processus de gestion financière est analysé périodiquement tant en son niveau qu’au niveau des autres membres du consortium à travers des descentes de terrain.

Au terme des échanges  le directeur Technique de SANRU asbl a salué l’initiative prise par les bailleurs de suivre la mise ne œuvre des activités qu’ils financent et a remercié la délégation pour la visite A son tour, la délégation DFID et GAVI a exprimé sa satisfaction au consortium dans sa gestion des risques.
Ainsi, une photo de famille a été prise devant le bureau SANRU pour commémorer cet évènement.
Bonne continuité du travail à tous pour le bien être des communautés congolaises.

Renforcer les systèmes de santé en Afrique


Selon le CRDI, les chercheurs de l’Initiative sur les systèmes de santé en Afrique (ISSA) ont découvert plusieurs moyens de renforcer les systèmes de santé en Afrique subsaharienne. Les systèmes de santé qui sont faibles entraînent une charge élevée de maladies évitables et traitables, en particulier dans les zones rurales. On a besoin de systèmes de santé forts afin d’offrir un accès adéquat à des soins de santé de qualité.
Il y a plusieurs difficultés à surmonter pour renforcer les systèmes de santé, telles que le manque de personnel et les inégalités d’accès aux soins. Dix équipes de recherche ont concentré leurs efforts sur les agents de santé de première ligne et les systèmes d’information sur la santé. À l’aide de diverses études et interventions, ces chercheurs avaient pour but d’améliorer l’accès aux soins de santé pour les personnes les plus vulnérables, en particulier les mères et les enfants.
Améliorer les soins de santé dans les zones rurales
Les zones rurales sont confrontées à des difficultés particulières, en plus d’un manque de personnel médical. Au Burkina Faso, les chercheurs ont découvert que le recrutement régional favorisait l’emploi de davantage d’infirmières et de sages-femmes dans les régions éloignées. Il est donc important d’employer de nouvelles méthodes de recrutement et de conservation du personnel de manière à renforcer la dotation dans les zones rurales.
Les études menées en Ouganda ont révélé que la formation des agents de santé communautaires sur les maladies courantes de l’enfance, comme le paludisme et la diarrhée, permettait d’accroître le nombre d’enfants traités. Ce processus de délégation des tâches à des agents moins spécialisés est prometteur pour l’amélioration de l’accès aux soins.
Renforcer les systèmes d’information en matière de santé
Les technologies de l’information peuvent être utiles afin d’améliorer la qualité des soins de santé. En Ouganda par exemple, les chercheurs ont constaté que les technologies mobiles ont aidé les agents de santé communautaires des zones rurales à recueillir des renseignements sur les patients et à les relier aux systèmes d’information sur la santé de l’établissement principal.

La télémédecine, étudiée par les chercheurs dans des pays francophones d’Afrique, a contribué à réduire les décisions erronées dans les zones rurales, à accroître le nombre de consultations et à réduire le coût pour les patients.

RCA : Introduction du vaccin anti-poliomyélitique inactivé dans le programme élargi de vaccination (PEV)

Sous le haut patronage de la Présidente de transition en présence des diplomates et des chefs des agences des Nations Unies en Centrafrique, la RCA vient de lancer officiellement l’introduction de la VPI (Vaccin Polio  Injectable) dans le PEV de routine en RCA. Un programme dans lequel l’ASSOMESCA plateforme d’ONG en RCA et membre de l’OAFRESS est partie prenante à part entière.
La 65ème Assemblée Mondiale de la Santé tenue en mai 2012, a déclaré l’éradication de la polio comme une urgence de santé publique au niveau mondial, le Groupe Consultatif d’Experts sur la vaccination a recommandé l’introduction du VPI dans la vaccination de routine. C’est ainsi que le Plan stratégique pour l’éradication de la poliomyélite et la phase finale 2013-2018 a été mis au point avec pour objectif d’achever l’éradication et le confinement de tous les poliovirus, qu’ils soient sauvages ou dérivés d’une souche vaccinale pour faire en sorte qu’aucun enfant ne soit plus jamais atteint de la poliomyélite paralytique.
Ce plan prévoit l’introduction d’au moins une dose de vaccin Antipoliomyélitique inactivé (VPI) dans les calendriers de vaccination systématique en tant que stratégie pour atténuer le risque potentiel de réémergence du poliovirus de type 2 après le retrait des souches Sabin de type 2 du vaccin antipoliomyélitique Oral (VPO).
Déjà en 1988, l’Assemblée Mondiale de la santé fixait l’objectif noble d’éradication en l’an 2000. Pour diverses raisons cette échéance a été́ reportée à 2005, puis à 2010 et enfin 2012.

C’est dans ce contexte que Le VPI (Vaccin Polio Injectable) vient d'être introduit dans le PEV de routine en RCA. Le lancement officiel a eu lieu le 1er Septembre 2015 sous le haut patronage de la Présidente de transition en présence des diplomates et des chefs des agences des Nations Unies en Centrafrique. Quatre des sept régions sanitaires que compte le pays l'utilise déjà dans les centres PEV opérationnels. Ayant présidée la cérémonie, Le Ministre de la Santé a fustigé la faible performance du PEV de routine en RCA avant de saluer l’introduction du vaccin inactivé en Centrafrique, qui constitue selon elle pour le Niger une opportunité́ à saisir pour bouter définitivement hors du territoire national la poliomyélite.

Par ailleurs l’ASSOMESCA, la plateforme des ONG membre de l’OAFRESS a pris activement part à l'évaluation conjointe (OMS, UNICEF, IST, AMP, MS et OSC) de la soumission GAVI/RSS de la RCA. Réunion qui s’est tenue du mardi 8 au vendredi 11 septembre 2015. Quant à la validation de ce document, elle s’est faite au cours de la réunion du CCIA du 14/09/2015 convoquée pour la circonstance.

La FENASCOM coptée comme membre de la commission suivi-évaluation RSS du Mali

Dans le cadre de la mise en œuvre du programme de Renforcement du Système de Santé sur financement GAVI Alliance, une commission de suivi de l'évaluation finale dudit programme a été créée au Mali (Décision N° 2015/1263/MSHP-SG). La plateforme de la FENASCOM a été retenue comme représentante de la société civile dans cette commission.

La Fédération nationale des associations de santé communautaire (FENASCOM) est une fédération faîtière des Associations de santé communautaire (ASACO) créée en 1994. La FENASCOM contribue au développement d’un système de santé et de service social accessible aux populations. Elle intervient sur tout le territoire malien, dans 8 régions et dans le district de Bamako. Elle comprend 1070 aires de santé, dont 954 avec une ASACO.

Mission accompagnement : rencontre avec la Ministre de la santé

Le Dr Clarisse Loumou vient d'achever ce mardi soir une mission de 2 jours d'intenses séances de travail avec l'équipe de coordination. Visite au cours de laquelle l'équipe a été reçue en audience par la ministre de la santé du Sénégal Awa Marie Cole Seck.

La délégation était composée du Dr Clarisse LOE, membre du comité technique de l'OAFRESS, Mr Guy BENISSAN Coordonnateur du REPAOC, Mme Sylvie G.Coulibaly AKOUSSAN coordinatrice de la plateforme OAFRESS et de Mlle Carine LOGBE Responsable des programmes du REPAOC. 
La rencontre avait pour objectif de rendre compte à la ministre par ailleurs marraine de l'OAFRESS de l'état d'avancement des activités de la plateforme, les défis et enjeux du réseau mais aussi des difficultés auxquelles est confrontée le réseau depuis sa mise en place.


C'est avec joie que la délégation de l'OAFRESS a accueilli les félicitations de la patronne de la santé au Sénégal pour le travail abattu en seulement 4 mois d’activité. Mme Awa Marie Coll Seck a également réaffirmé son soutien et sa détermination à porter les messages de l'Organisation d'Afrique Francophone pour le Renforcement des Systèmes de Santé au niveau régional comme au niveau international.

Mission de coaching auprès du Sécretariat de l'OAFRESS basé à la coordination régionale du REPAOC


Du 12 au 15 Septembre 2015, Dr Clarisse Loe Loumou, était à Dakar pour mener une mission de coaching auprès  du Secrétariat de l’OAFRESS basé à la Coordination régionale du REPAOC. Cette mission à permis de rencontrer et présenter à certains partenaires clés du projet les activités menées à ce jour au niveau de la plate-forme des Organisations d’Afrique Francophone pour le Renforcement des Systèmes de Santé et de la Vaccination (OAFRESS).

Les principaux objectifs de cette mission étaient de :

·         Revisiter le plan d'action arrêté à Saly en Mai 2015,
·         Revoir le niveau d'avancement des activités;

   ·            Recueillir les avis des partenaires (Ministère de la santé du Sénégal, UNICEF, AFRIVAC, HKI…).