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Réunies à Dakar du 13 au 15 Septembre 2011, les OSC d'Afrique francophone ont décidé de créer une plate-forme afin d'accroître leur participation efficace au renforcement du système de santé en particulier la vaccination d'ici 2017

Mauritanie : Introduction du vaccin polio inactivé dans le PEV de routine

Dans le cadre d'une campagne de vaccination que la Mauritanie a organisé du 23 au 26 octobre 2015, près de 650 377 enfants mauritaniens de 0 à 59 ont été vaccinés contre la poliomyélite, supplémentés en vitamine A et déparasités pour freiner définitivement la chaîne de transmission de cette maladie. Dans la dynamique de la lutte pour éradiquer la Polio, le vaccin polio inactivé (VPI) est intégré depuis vendredi 13 novembre 2015 dans le programme élargi de vaccination (PEV) de routine, sur un financement de l'Etat et de l'alliance mondiale pour la vaccination (GAVI).

Le Gouvernement de la Mauritanie à voulu marquer le pas, pour annoncer son programme de renforcement de son systèmes de santé et d’immunisation contre les maladies ravageuses, qui touchent surtout les enfants. Ainsi, une cérémonie officielle de lancement à partir de la ville de Keur Macène, wilaya du Trarza, présidée par le ministre de la santé, M. Ahmedou Ould Hademine Ould Jelvoune, en présence des représentants des organisations des nations unies qui s’occupent de ces questions et de la société civile.
Au cours de cette cérémonie, il a été rappelé les efforts qui ont été entrepris depuis plusieurs années pour lutter contre cette maladie, qui touche principalement les enfants de moins de cinq ans et pour laquelle il n'existe pas de traitement ; la vaccination reste jusqu’à présent la seule alternative efficace. Cependant, il convient de noter que la Mauritanie a connu des avancées importantes en matière de lutte contre la polio : «  le pays n'a plus notifié de nouveaux cas de Poliomyélite à Virus Sauvage (PVS) depuis pratiquement cinq ans, le dernier cas ayant été rapporté en Avril 2010 ».
Pour rappel, le Réseau de la société civile d'appui et de soutien à la vaccination en Mauritanie «VACNET-Mauritanie», membre actif de la plateforme OAFRESS est très impliqué dans ces dynamiques à travers la participation : aux événements pour le renforcement du PEV de routine, à l’organisation de journées nationales de vaccination, des campagnes de sensibilisation et de communication, mais aussi aux activités de veille sur l’évolution de ces pathologies.


En savoir plus sur : http://rapideinfo.net/node/9636

Sénégal: Célébration de la journée mondiale de lutte contre le diabète.

Au Sénégal, selon les spécialistes, le Diabète connait une hausse constante, malgré les efforts des autorités sanitaires. En effet, le nombre de diabétiques connus et suivis dans les structures de santé sénégalaises s'élève à 50.000 malades, mais des statistiques font dans le même temps état de 350 à 400.000 diabétiques. Selon l'OMS, il y aura 552 millions de diabétiques dans le monde d'ici 2030 dont 75% des cas vivront dans les pays à faible revenus comme le Sénégal.

Initiée par la Fédération internationale du diabète en 1989 qui a été rejoint par l’OMS en 1993, la journée internationale du Diabète est célébrée chaque année le 14 novembre pour sensibiliser les populations sur la maladie.
En marge de la célébration de cette journée au Sénégal, a été organisée la clinique du Diabète et de l'Hypertension artérielle du District sanitaire Dakar ouest, qui a offert à cette occasion un dépistage gratuit pour : (i) le Diabète, (ii) l'hypertension artérielle, et, (iii) le cholestérol.
Toutes les personnes dépistées positives à l’une de ces pathologies ont été consultées gratuitement le même jour par un spécialiste en cardiologie ou en diabétologie.


En plus de cette activité, une conférence sur le thème « Place de la Diététique dans la prise en charge du patient diabétique » a été organisée, au centre de santé Philipe Maguilen Senghor, pour sensibiliser et orienter les patients.

Cette journée qui a connu un franc succès a vu une large participation des membres du RESSIP (Réseau Santé, Sida et Population), membre fondateur actif de la Plateforme OAFRESS, au Sénégal 

Mali : la FENASCOM (Fédération Nationale de la Santé Communautaire) comptée comme Membre du Comité technique pour la revue des dépenses publiques (RDP) de la banque Mondiale au Mali

Ce 15 Octobre 2015, le Ministère de la Santé et de l’hygiène publique du Mali, a notifié à la
FENASCOM qu’elle a été coptée comme membre du Comité technique pour la revue des dépenses publiques (RDP) de la banque Mondiale au Mali.

En effet, dans le cadre du suivi budgétaire en santé, le Ministère  de la Santé en collaboration avec la banque mondiale a décidé de mener une étude sur le financement de la santé au Mali. Un comité technique de suivi de cette étude a été mis en place et le Président de la Plate-forme FENASCOM, est désigné comme membre de ce comité technique de haut niveau. Ce choix conforte la position de l'OAFRESS dont la FENASCOM est un membre fondateur très actif.

Vaccin antipaludéen: l'OMS recommande le déploiement des tests en Afrique Subsaharienne

Un panel d’experts de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), a annoncé le test sur près d’un million d’enfants en Afrique Subsaharienne du Mosquirix, vaccin le plus avancé contre le paludisme.
Selon, le Pr. Jon Abramson (président du Groupe stratégique consultatif d’experts de l’OMS sur la vaccination), le Paludisme est actuellement l’un des premiers facteurs de mortalité dans le monde. De plus, 75% des décès concernent des enfants de moins de cinq ans, en grande majorité en Afrique subsaharienne, où le parasite tue 1.200 enfants par jour.

D’après les prévisions des experts, chargés de conseiller l’OMS sur les politiques de vaccination, le Mosquirix, fabriqué par le laboratoire britannique GlaxoSmithKline (GSK), sur des financements de la fondation de Bill et Melinda Gates, devrait être distribué dans trois à cinq zones de manière à évaluer son efficacité. Ce vaccin pourrait ainsi bénéficier jusqu’à un million d’enfants. Ce vaccin est le premier vaccin antipaludéen à atteindre la Phase III des essais cliniques – l’étape finale avant l’autorisation de commercialisation – et le premier à être évalué par des institutions.
Cependant, il a été signalé que la vaccination complète se fait en quatre injections, l'administration de la quatrième dose devant avoir lieu un an et demi après les trois premières.

Lors du déploiement de cette phase pilote, on devrait également savoir s'il est envisageable d'administrer quatre doses lors des programmes de vaccination systématique. En effet, une des préoccupations principales du panel d'experts est de savoir si les parents se déplaceraient pour faire administrer à leurs enfants cette quatrième et dernière dose. Car, "Si l'on n'administre pas cette quatrième dose, l'efficacité du vaccin est annulée" selon le Pr. Abramson.
En outre, il convient de souligner que le laboratoire GSK a déclaré que le médicament serait distribué à un prix "non lucratif". Selon M. Abramson, il pourrait coûter environ 5 dollars la dose, soit 20 dollars par enfant pour un traitement complet.

En savoir plus : http://maliactu.net/vaccin-antipaludeen-loms-recommande-le-deploiement-des-tests-en-afrique-sub-saharienne-2/