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Réunies à Dakar du 13 au 15 Septembre 2011, les OSC d'Afrique francophone ont décidé de créer une plate-forme afin d'accroître leur participation efficace au renforcement du système de santé en particulier la vaccination d'ici 2017

Réunion annuelle des Directeurs du PEV des pays de l’Afrique de l’Ouest du 11 au 13 Octobre 2016 à Cotonou (Bénin)

Le point focal de l’Organisation d’Afrique Francophone pour le renforcement des Systèmes de Santé et de la Vaccination (OAFRESS), d’Afrique de l’Ouest, a pris part à la réunion annuelle des Directeurs du Programme Elargi de Vaccination (PEV), organisée par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) du 11 au 13 octobre 2016 à Cotonou (Bénin).

Présidée par le Ministre de la Santé du Bénin, cette rencontre offre une grande opportunité à tous les acteurs de la vaccination de la sous-région, de discuter des progrès réalisés dans la mise en œuvre des stratégies prioritaires visant l’atteinte de toutes les populations ciblées par les services de vaccination.

Pour le point focal de l’OAFRESS, Monsieur Yaya Zan KONARE, cette rencontre est une opportunité pour évaluer la contribution de la société civile dans la vaccination des pays car, elle joue un rôle important dans le renforcement des systèmes de santé et de la vaccination. Dans cette perspective, il a indiqué que les OSC ont pris huit engagements et développé leur propre feuille de route pour atteindre les objectifs.

Au cours des trois jours de travail, les pays ont participé à des sessions de renforcement sur la mise en œuvre des recommandations de la réunion annuelle précédente (2015) et du RITAG (Groupe consultatif technique régional de la vaccination), tenue en juillet 2016.
Les participants se sont penchés aussi sur l’amélioration de la vaccination de routine et l’introduction de nouveaux vaccins afin d’atteindre les objectifs du plan stratégique régional  et du GVAP dans le contexte du renforcement des systèmes de santé.

A la fin des travaux, les organisateurs ont recommandé aux pays d’améliorer entre autres les conditions de travail des agents du niveau opérationnel (Centres de santé et poste de santé), de rendre disponible les outils au niveau des points de prestation, d’utiliser les indicateurs de processus pour apprécier les performances des programmes et les documenter.
Sur proposition de l’OAFRESS, il a été retenu que la société civile sera désormais invitée à ces réunions annuelles et sera même sollicitée à faire une présentation qui prendra en compte  le niveau de mise en œuvre de la déclaration des OSC faite à Addis-Abeba (Ethiopie) et aussi le niveau de contribution à l’amélioration des indicateurs de vaccination auprès des pays.

Cette réunion est une opportunité pour l’OAFRESS de s’affirmer et démontrer toute sa capacité à contribuer à l’amélioration de la vaccination, voire même le renforcement des systèmes de santé dans chaque pays respectifs.

Santé : Le REPAOC/OAFRESS participe à l’atelier de validation du plan de plaidoyer pour le renforcement de la chaîne d’approvisionnement et de logistique en vaccins au Sénégal organisé par PATH

Dakar, Sénégal (21 juin 2016) -  Le Réseau des plateformes d’ONG d’ Afrique de l’Ouest et du Centre (REPAOC) assurant la coordination de l'OAFRESS a participé à l’atelier de partage et de validation du plan de plaidoyer pour le renforcement de la chaîne d’approvisionnement et de logistique en vaccins, une initiative qui vise à combler les lacunes en matière de vaccination au Sénégal pour sauver des vies.

Cette rencontre est organisée par l’ONG PATH-Sénégal avec l’appui de la Fondation Bill & Melinda Gates afin de partager avec les acteurs de la société civile et les professionnels de la santé, le  projet de plaidoyer pour le renforcement des systèmes d’approvisionnent et de logistique de tous les médicaments essentiels au Sénégal à travers par les vaccins comme porte d’entrée.
Le projet a essentiellement pour but de contribuer à intégrer tous les médicaments sanitaires dans la chaîne d’approvisionnement au niveau national à travers une série d’activité de plaidoyer parmi lesquelles la rédynamisation des efforts de coordination entre le Programme Elargi de Vaccination (PEV) et la Pharmacie nationale d’Approvisionnement (PNA).
Selon une étude conjointe de l’Organisation Mondiale de la Santé (l’OMS), et de l’Unicef les chaînes d’approvisionnement en vaccins qui manquent de ressources et fonctionnent mal (réseau de personnel, équipement, véhicules et données nécessaires pour acheminer les vaccins du fabricant aux cliniques en toute sécurité) peuvent restreindre l’accès aux vaccins et exposer des personnes au risque de contracter des maladies.
Pour une bonne prise en charge des systèmes d’approvisionnement, ils appellent les dirigeants africains, à investir dans les chaînes d’approvisionnement de nouvelle génération qui changent fondamentalement la façon dont les vaccins sont gérés et sont fournis aux communautés.
Elles utilisent les technologies de réfrigération et de surveillance les plus récentes et reflètent de nouvelles stratégie de transport.
Au Sénégal, la quantité de vaccins qui rentre sur l’étendue du territoire, est évaluée à 9 millions FCFA selon le PNA. Par contre le rapport de performance de PATH pour l’année 2014 ressort les difficultés de complétude et la qualité d’activités sont les principales contraintes identifiées au Sénégal.
On note ici, un véritable problème dans la gestion de la chaîne d’approvisionnement.
Dans cette perspective, le REPAOC/OAFRESS souligne qu’il est important de faire une analyse approfondie de la situation en vue de faire ressortir les lacunes qui bloquent le perfectionnement au niveau de la chaîne d’approvisionnement.
Cette étude permettra d’avoir un bon outil de données pour faire le plaidoyer au niveau des bailleurs de fonds. 
Les différents participants ont soulevé la question de la prise en charge des vaccins tout au long du processus d’approvisionnement.
En recommandation, le Directeur du Cabinet du Ministère de la Santé  le Docteur Farba Lamine Sall qui préside la réunion a insisté sur l’importance du travail en équipe des professionnels de santé et des logisticiens pour avoir une chaîne d’approvisionnement et de logistique stable et moderne.

La rencontre a vu la participation des professionnels de la santé et les acteurs de la société civile et les députés.

En RDC, conservation des vaccins et autres intrants secs, lancement de la construction des entrepôts modernes

Grâce au financement de l’Alliance Mondiale pour l’Immunisation et le Vaccin (GAVI), quatre entrepôts modernes pour la conservation des vaccins et autres intrants secs pour le compte du Programme Elargie de Vaccination (PEV) vont être construits en RDC, notamment à Kinshasa, à Lubumbashi, Kisangani et Ilebo. 
Sous la présence effective de M. Matata Ponyo, Premier Ministre de la RDC a été lancé officiellement la construction de ces entrepôts, ce mardi 16 février, pour consolider la chaîne de conservation des produits vaccinaux. Cette cérémonie s’est déroulée à l’Hôpital Général de Référence de Kinkole, situé dans la Commune de la N’sele, une bourgade basée dans la partie orientale de Kinshasa. Elle a été doublée de la remise d’un lot d’ambulances et Jeeps achetés sur fonds propre du Gouvernement dans le cadre du Projet Gouvernemental d’Equipement des Structures Sanitaires (PESS).
Prenant la parole lors de cette cérémonie, M. Félix Kabange Numbi, Ministre de la Santé Publique précisé que l’entrepôt de Kinshasa mesurera 5000 m2 et comprendra deux parties : une partie froide et l’autre sèche avec 243 m3et 10.000 m3 de capacité chacune. A l’en croire, cet édifice sera informatisé avec un serveur central capable de contrôler les températures et les stocks de vaccins de plusieurs chambres froides à travers le pays. Le coût total de construction est évalué à 13 millions de dollars américains en dehors de leurs équipements.
Présent également lors de cette cérémonie, M. Pascal Villeneuve, Représentant de l’UNICEF a indiqué que ces infrastructures permettront de doter le pays de capacité permettant de stocker des quantités toujours plus importantes de vaccins. Cela, du fait de l’introduction de nouveaux vaccins, de l’accroissement continue de la population d’enfant et d’extension de services de vaccination.

Couverture vaccinale des enfants en Afrique, bilan mitigé!!!

Les 24 et 25 février 2016, des dirigeants africains, notamment les ministres de la santé, des finances et d'autres ministères compétents, se sont rassemblés à Addis Abeba, en Éthiopie, pour la conférence ministérielle sur la vaccination en Afrique. Il s'agit du tout premier rassemblement ministériel ayant pour objectif unique d'assurer à tous les habitants du continent l'accès à des vaccins capables de sauver des vies.
En marge de cette conférence de haut niveau, un nouveau rapport a été publié sur le « tableau mitigé de l’accès aux vaccins, des systèmes de délivrance et de l’équité dans le domaine de la vaccination en Afrique". Les résultats de ce apport montrent que "la couverture de la vaccination systématique a très nettement augmenté partout sur le continent depuis 2000, la mortalité rougeoleuse a régressé de 86 % entre 2000 et 2014 et l’introduction des nouveaux vaccins a enregistré un succès éclatant". 
Cependant, il apparait au terme du document qu’"un enfant sur cinq n’a toujours pas reçu tous les vaccins les plus élémentaires dont il a besoin". Les principaux vaccins qui font défaut portent sur la rougeole, la rubéole et le tétanos néonatal. Ces maladies d’après les rédacteurs du rapport restent endémiques dans de nombreux pays africains, dotés de systèmes de santé fragiles avec des programmes de santé vulnérables aux chocs.
Cette situation adresse plusieurs défis et à cet effet, renseigne l’APS, en juin 2016, le Premier ministre de l’Éthiopie Hailemariam Desalegn, pays hôte de la conférence, présentera la Déclaration d’Addis-Abeba sur la vaccination aux chefs d’État africains réunis dans le cadre du 26ème Sommet de l’Union A
fricaine (UA).
Il est attendu un engament efficace des chefs d’Etat pour consolider la dynamique de démocratisation de l’accès aux vaccins dans les pays et permettre d’accélérer les efforts de mobilisation de ressources au profit des programmes nationaux de vaccination. A savoir que la conférence des Ministres à dresser les avantages économiques de la vaccination qui surpassent largement les coûts encourus pour produire les vaccins". En effet, ‘’des recherches récentes établissent que les avantages liés à la prévention de la maladie et de la perte de productivité sont 16 fois plus élevés que l’investissement consenti dans la production des vaccins’’.
Ainsi, la Déclaration finale de la Conférence d’Addis-Abeba faite à l’issue de la conférence incite les pays non seulement à accroître les investissements financiers nationaux dans les vaccins convenus au titre de la vaccination systématique, mais aussi à en introduire de nouveaux. 

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OAFRESS se mobilise en faveur de l'amélioration du financement du secteur de la santé en Afrique francophone

Du 01 au 02 Mars 2016 s’est tenu à Abidjan en Côte d’Ivoire, l’atelier régional de définition des axes et stratégies de plaidoyer pour l’amélioration du financement du secteur de la santé dans les pays d’Afrique francophone. Cet atelier qui a enregistré la participation des délégués de 11 pays (Bénin, Burkina Faso, Cameroun, Centrafrique, Congo, Côte d’Ivoire, Madagascar, Mali, Sénégal, Tchad, Togo) membres du groupe de travail de l'OAFRESS sur la mobilisation des ressources domestiques et budget national ; avait pour objectif de développer un curriculum de plaidoyer en faveur de l’amélioration du financement du secteur de la santé dans les pays d’Afrique francophone.
Les deux jours d’atelier ont été exclusivement marqués par la présentation de l’analyse situationnelle et l’état de lieux du financement de la santé des pays présents ; par trois communications dont celle de M. Alexis SATOULOU – MAYELO (Economiste de la Santé au Bureau régional de l’OMS) sur l’analyse et le suivi du Budget de la Santé,  celle de M. Louis Merlin (Coordinateur de la Coalition 15%) sur l’Implication de la Société civile dans le plaidoyer pour la mobilisation des ressources domestiques: Démarche méthodologique de la Coalition 15% au Cameroun et enfin celle de M. Bruno RIVALAN et Mme Nathalie ERNOULT (Comité technique de l’OAFRESS) sur Les politiques de Gavi –co financement, graduation et prix des vaccins.
En plus des communications,  des exercices pratiques ont permis aux participants de s’outiller  sur l’identification des enjeux nationales prioritaires,  la recherche d’informations sur les sources de financement de la santé,  la cartographie des ressources de la santé, la cartographie des acteurs et parties prenantes et enfin la rédaction de messages EPIC.  
A l’issue de cet atelier, trois axes prioritaires ont été retenus à savoir : le Respect des 15% d’Abuja, l’Exécution budgétaire et le Financement de la vaccination y compris le prix du vaccin.
En outre des actions de plaidoyer régional  sont à mener  au cours de deux événements majeures à venir ; la réunion des chefs d’Etats en juin 2016 (au cours de laquelle OAFRESS devrait pousser les points clés de la conférence ministérielle d’Addis Abeba) et  l’Assemblée mondiale de la santé en mai 2016 (pour laquelle, il est prévu la création d’un scorecard dont l’élaboration requiert la carte d’identité de chaque pays en matière de santé).
Au cours de cet atelier, les participants ont fait des propositions d’actions qui participeraient efficacement à l’amélioration du financement du secteur de la santé dans les pays d’Afrique francophone et ont émis le vœu de se retrouver l’année prochaine pour un atelier bilan.

Afrique : L'ancien président tanzanien annonce son engagement à "l'état de santé du continent africain".

Récemment nommé au titre d’ambassadeur mondial pour la vaccination au cours des deux prochaines années, M. Jakaya Kikwete, ancien Président de la Tanzanie a été reçu par Mme la Directrice générale adjoint de Gavi Anuradha Gupta, ce 31 janvier 2016. 

Faisant son annonce lors du 26ème sommet de l'Union africaine à Addis-Abeba, le président Kikwete a parlé de son engagement "pour la santé du continent africain, demandant à chaque chef de l'Etat à travers l'Afrique de prioriser l'accès à la vaccination au sein de chaque communauté". 
La nomination du Président Kikwete  n’est pas fortuite, en effet «sous son magistère, la Tanzanie a fait de grands progrès dans la réduction de la mortalité maternelle et infantile, en grande partie grâce à la vaccination", a déclaré Gavi DCEO Gupta. "Plus de 97% de la population tanzanienne ont été vaccinés avec des vaccins essentiels."
Dans sa déclaration, M. Kikwete affirme qu’il mettra qu’il exhortera les dirigeants africain, à travers la coalition Africa-United, à mettre l’accent sur la promotion de l'accès à la santé universelle et particulièrement sur la vaccination universelle". Pour lui, "la vaccination est essentiel pour sauver la vie des enfants à travers l'Afrique - et le monde. La vaccination universelle jouera également un rôle fondamental dans le développement, une population saine et résiliente pour assurer que nous développons les économies dont nous avons besoin pour faire face aux défis du prochain siècle ".
Africa United est une initiative novatrice dirigée par Gavi (l'alliance mondiale pour les vaccins et la vaccination), la Confédération Africaine de Football, le Groupe de la Banque mondiale, la Fondation CDC et l'Union africaine. Cette initiative utilise le sport pour catalyser l'action concernant les questions de santé cruciales auxquelles le continent fait face. 

En savoir plus :

Sénégal : Partenariat Public – Privée pour la formation appuyer la formation des médecins spécialistes

Dans un communiqué datant du 08 février 2010 (INFOS/MSAS N° 0009/2016), le Ministère de la
Santé et de l’Action Sociale du Sénégal (MSAS) a indiqué avoir une signé une convention de partenariat avec la Fondation Sonatel, pour l’octroi de bourses d’excellence de spécialisation médicale d’un montant global de 256 000 000 FCFA.
Présidée par Mme le Madame le Ministre de la Santé et de l’Action Sociale le Prof. Awa Marie Coll SECK et du Directeur Général de Sonatel et Président du Conseil de Fondation Monsieur Alioune NDIAYE, la cérémonie de signature de la convention a eu lieu le lundi 08 février siège du Ministère de la Santé et de l’Action sociale, en présence du RESSIP/CONGAD, membre de OAFRESS. 

Ces bourses sont destinées à des médecins, titulaires d’un doctorat en médecine et détenteurs d’une admission dans les spécialités de la Chirurgie, de la Gynécologie-Obstétrique, de la Pédiatrie, de la Néphrologie, des Urgences et de la Gériatrie.
Cette action entre dans le cadre de la priorité du développement des ressources humaines dans la santé et le déficit de spécialistes dans les régions dû à une forte concentration des médecins, déjà très peu nombreux, à Dakar. Ainsi, ces efforts sont destinés à renforcer les actions des pouvoirs publics pour permettre au Sénégal d’avoir plus de médecins spécialistes sur tout le territoire national.

En savoir plus :
http://www.sante.gouv.sn/page-reader-categories-article-presse-article.php?jtheme=Mg==&jartcile=NDM

Vaccin : Etude sur le rapport coût/efficacité des vaccins

Aujourd’hui, il est reconnu que la vaccination infantile est l’un des meilleurs investissements
possibles en matière de santé publique. En effet, les vaccins sont relativement faciles à administrer et, dans la plupart des cas, offrant une protection à vie contre la maladie. En analysant le rapport coût/efficacité, une nouvelle étude, menée dans 94 pays du monde à faible revenu, publiée dans «Health Affairs» et conduite par l’université Johns Hopkins, vient d’en apporter la preuve détaillée.

Il apparaît au travers de cette étude que la vaccination contribue à stimuler le développement : elle permet notamment une réduction directe des dépenses de santé et procure de multiples bénéfices indirects sur le plan économique (développement cognitif, niveau scolaire, productivité du travail, revenus, économies et investissement).
Les principales conclusions de cette étude démontre que :
  • Pour chaque dollar investit dans la vaccination infantile nous pouvons économiser 16 US$ en frais de santé, pertes en salaires et en productivité dus à une maladie ou à un décès,
  • Si nous prenons en considération la valeur totale de l’extension de la durée de vie et d’une meilleure santé, le retour sur investissement atteint 44 US$.
  • Au total, la vaccination engendrera plus de 586 milliards US$ de retombées économiques pour la période 2011-2020.

Ces chiffres fournissent une preuve irréfutable pour augmenter les investissements nationaux en faveur de la vaccination. Pour les chercheurs qui ont travaillé sur cette étude, « basé sur le coût des maladies évitées, nous avons estimé que les vaccinations prévues donneront un rendement net d'environ 16 fois supérieure à celle des coûts au cours de la décennie ». 

Cependant, l’étude à préciser que pour réaliser le retour positif sur investissement des programmes de vaccination, il est essentiel que les gouvernements et les donateurs fournissent les investissements nécessaires, d’où l’importance de continuer le plaidoyer pour le financement de la vaccination et le renforcement des systèmes de santé. 

En savoir plus :
http://content.healthaffairs.org/content/35/2/199.abstract

Madagascar: En route pour la vaccination au niveau des localités enclavées de Madagascar!!

Ambatobe, est un village de 1.260 habitants qui se trouve dans le district de Tsaratanana dans la partie Nord-Ouest du pays, à plus de 500 km de la capitale. Pour aller dans le village il faut 2 à 3 jours en charrette pour parcourir les quelques 50 km qui le sépare du chef-lieu de la commune (Tsaratanana). Pendant la saison de pluie (photo1), les habitants ont beaucoup de difficulté pour rejoindre le centre de santé de Tsaratanana.
L’accès aux soins ainsi que l’accès aux informations de base pour la promotion de la santé restent très faibles dans le village. Le taux de couverture vaccinale de la localité est très bas : au mois de décembre 2013 par exemple, le taux de couverture en DTC3 était de 29.33% et de 16% pour le Vaccin Anti-Rougeoleux (VAR).
Au mois d’août 2014, l’association AINGA de Tsaratanana, membre fondateur de la COMARESS, qui elle-même est membre de la Plate-forme des Organisations de la Société Civile d’Afrique Francophone pour le Renforcement des Systèmes de Santé et de la Vaccination (OAFRESS), a mené plusieurs actions de plaidoyer auprès des autorités locales, des chefs de villages, des chefs coutumiers pour soutenir les activités de vaccination. 
Les initiatives de l’association ont conduit à la collaboration de tous les membres du village et ont abouti au rehaussement spectaculaire du taux de couverture vaccinal qui est passé en décembre 2014 à 71.26% pour la DTC3 et à 52.87% pour le VAR. 
Selon les dires de Madame Colombe présidente de l’association « ces résultats traduisent au-delà du courage exemplaire, des membres de l’association, la collaboration étroite entre les organisations membres de la plateforme COMARESS et les structures décentralisées du Ministère de la Santé ».

Togo : Réflexion sur les réformes dans la gestion des structures publiques de soins entre Société civile et Ministre de la Santé

Dans le but de partager les orientations et l’objectif des réformes entamées au Togo sur la gestion des structures de soin, le Ministre de la santé et de la Protection Civile, Prof. Mijiyawa Moustapha, a invité les acteurs de la société civile, à une réunion d’échange ce mardi 02 février, dans les locaux du Ministère. L’Union des organisations non gouvernementales du Togo, membre de l'OAFRESS, très active dans les dynamiques de renforcement des systèmes de santé et de la vaccination, a pris part à cette rencontre.
Les échanges ont été axés essentiellement autour de quatre questions :
  • Quels sont les atouts et les opportunités de notre système de santé ?
  • Quelles sont les performances et les prestations observées sur le terrain ?
  • Comment expliquer le hiatus entre atouts et opportunités d’une part, et prestations et performances d’autre part ?
  • Quelle approche de solution peut-on envisager ?

Cette rencontre a été une occasion d’informer les acteurs de la société civile sur la nouvelle approche qui vise à améliorer l’accessibilité de toutes les couches sociales aux services de santé de qualité, à travers une utilisation optimale de ressources disponibles. Le Ministre est revenu sur le diagnostic de la situation de la gestion des structures sanitaires du Togo qui a montré que les hôpitaux du pays ont des difficultés pour répondre correctement à l’offre de service. Cette situation a amener l’Etat à penser une nouvelle approche basée sur la contractualisation, qui repose sur un partenariat formel et durable entre tous les acteurs du secteur de la santé.
Selon le ministre Mijiyawa, cette approche consiste par le biais d’un contrat, à céder la gestion d’une structure de soins à une entité non étatique spécialisée dans le domaine hospitalier. Il a par ailleurs souligné que sa mise en œuvre ne signifie, ni privatisation, ni désengagement de l’Etat de ses responsabilités.
Selon le Ministre, une phase pilote démarrée au Centre Hospitalier Universitaire (CHU) Sylvanus Olympio. A termes,  suivant il est prévu l’extension de cette approche (au bout de quelques mois) à l’ensemble des structures de soins. 

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Mauritanie : VACNET plaide pour une Participation au plus haut Niveau à la conférence Ministérielle sur la vaccination

Les 24 et 25 février 2016, des dirigeants africains, notamment les ministres de la santé, des finances et d'autres ministères compétents, vont se rassembler à Addis Abeba, en Éthiopie, pour la conférence ministérielle sur la vaccination en Afrique. Il s'agit du tout premier rassemblement ministériel ayant pour objectif unique d'assurer à tous les habitants du continent l'accès à des vaccins capables de sauver des vies.

La conférence est organisée par le Bureau régional de la Méditerranée Orientale et le Bureau régional pour l'Afrique de l'Organisation Mondiale de la Santé en conjonction avec la Commission de l'Union Africaine. Selon l’OMS, la conférence offrira une solide plate-forme permettant aux décideurs et défenseurs de l'Afrique de :

• célébrer les progrès réalisés dans l'expansion de la couverture vaccinale, 
• de discuter des stratégies à mettre en place pour affronter les plus grands défis liés aux vaccins, 
• d'encourager le financement durable des pays partenaires pour la vaccination,
• et de promouvoir un plus grand engagement de toutes les parties prenantes afin de perpétuer les demandes de vaccination.
En collaboration avec l’OAFRESS, les plateformes membres organisent des campagnes de sensibilisation pour interpeller directement et inviter les Ministres de la Santé et des finances de leurs pays respectif à prendre part activement à la conférence d’Addis Abeba. 
Dans cette dynamique, en Mauritanie, le Réseau de la Société Civile d’Appui et de Soutien à la Vaccination Mauritanie (VACNET), avec l’appui du Secrétariat de l’OAFRESS a tenu une conférence de presse, dans ses locaux, ce vendredi 05 février à Nouakchott, pour appeler les ministres mauritaniens des finances et de la santé à participer à cette 1ère conférence interministérielle sur la vaccination. Au cours de ce point de presse, trois questions ont été traitées : 

  • l’appel à participation  à la conférence régionale de l’organisation mondiale de la santé qui se tiendra  à Addis Abbeba du 23 – 24 Février sur le financement de la vaccination,
  • l’engagement de principe pris  par l’OAFRESS à travers  la lettre envoyée aux ministres de la santé et des finances des Pays francophones pour une participation de haut de niveau et de qualité à cet événement,
  • la sensibilisation des décideurs et  de l’opinion publique nationale, sur l’importance du rôle que joue la société civile en ces moments forts au niveau globale et africain pour le succès de cette rencontre qui est la première du genre sur le continent. 
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Mali: la FENASCOM, membre du comité de suivi du RSS2


La Fédération Nationale des Associations de Santé Communautaire du Mali (FENASCOM) coptée comme membre du comité de suivi de la mise en œuvre du programme de renforcement du système de santé II (RSS2)
Créée en 1994, la Fédération Nationale des Associations de Santé Communautaire du Mali (FENASCOM) a pour but de « contribuer à la mise en œuvre d’une politique décentralisée de l’action sanitaire et sociale avec la participation active et responsable des populations et au développement d’un système de santé et de service social accessible aux populations ».
Fédération faîtière des Associations de santé communautaire (ASACO), la FENASCOM est aujourd’hui un interlocuteur respecté de tous les acteurs du secteur de la santé communautaire avec un leadership reconnu.
Ces actions dans le cadre du RSS et de la vaccination lui ont valu, une distinction, à travers son Président actuel, M. Yaya Zan Konaré, élevé au rang de Chevalier de l'ordre national du Mali en 2015. 
Fort de ses résultats dans la mobilisation sociale autour des objectifs de renforcement du système de santé, la FENASCOM, membre fondateur de l’OAFRESS, vient d’être retenu comme membre du comité de suivi de la mise en œuvre du programme de renforcement du système de santé au Mali, soutenu par GAVI (RSS 2), ce 27 janvier 2016, à travers la décision N° 2016 – 0035 / MSHP-SG, rendu public par le Ministère de la santé et de l’hygiène public.

Mauritanie: lancement des activités célébrant l'introduction du VPI dans le PEV de routine

Le Ministre de la Santé de la Mauritanie a présidé officiellement les activités marquant l’introduction de vaccin polio inactivé (VPI) dans le programme élargi de vaccination (PEV) de routine de la Mauritanie ce vendredi 13 décembre 2015 à Keurmacene, dans la Région (Wilaya) du Trarza. 
La Mauritanie a fait des réalisations importantes dans la cadre de la prévention de certaines maladies dont seuls les vaccins apportent une protection à vie aux enfants, notamment la Polio. En effet, dans la dynamique des pays qui ont adhéré à la déclaration de la communauté internationale pour l’éradication de la poliomyélite, la décision des autorités publiques mauritaniennes renforce la mise en œuvre des recommandations découlant de la classification par l’OMS, en mai 2014,  de cette maladie comme « une urgence de santé publique de portée internationale ».
Dans le cadre de la lutte contre la poliomyélite plusieurs activités ont été menées et dont les résultats ont conduit au fait que le pays n’a plus notifié de nouveaux cas de Poliomyélite à Virus Sauvage (PVS) depuis pratiquement cinq ans, le dernier cas ayant été rapporté en Avril 2010. Pour arriver à garder ces résultats et face à l’urgence de prévenir  les cas de poliomyélite à virus sauvage, portés par le développement des moyens de transport, l’introduction de ce vaccin innovant est de l’avis des experts, qui ont pris part à cette cérémonie, le moyen le plus efficace qui permettra de vaincre la poliomyélite.
Dans son allocution, M. le Ministre de la Santé à saluer la collaboration entre le Gouvernement de la RIM et les partenaires regroupés au sein du Comité de Coordination Inter- agences y compris les partenaires techniques et financiers de GAVI, dans leurs efforts pour réduire la mortalité maternelle et infantile et améliorer la santé des communautés et des familles  dans tout le pays.
Pour rappel, Vacnet-Mauritanie, membre de la plateforme OAFRESS, participe activement aux activités de sensibilisation pour la vaccination et le renforcement des systèmes de santé. 

République Centrafricaine : 22 000 enfants vaccinés en 18 mois

Face à l’effritement des taux de vaccination en RCA à partir de la crise politique et militaire qui secoue ce pays depuis 2013, Médecins sans Frontières (MSF) vient d’annoncer le lancement d’une campagne de vaccination de masse « sans précédent » en République centrafricaine (RCA). 
L’objectif de cette campagne ambitieuse est de limiter les risques épidémiques, surtout chez les enfants. Ainsi, de manière opérationnelle, MSF prévoit de vacciner un quart de la totalité des petits centrafricains « contre les principales maladies meurtrières de l’enfance », d’ici fin 2016. 
A terme, cette campagne touchera près de 22 000 enfants de moins de 5 ans. Ces derniers se verront inoculés 9 antigènes : diphtérie, tétanos, coqueluche, poliomyélite, Haemophilus influenzae B, hépatite B, pneumocoque, fièvre jaune et rougeole. Pour renforcer leurs système humanitaire, il leur sera aussi fourni d’autres compléments vitaminés mais aussi des de moustiquaires, des antiparasitaires, etc. 
Pour justifier ces actions, MSF précise qu’entre 2012 et 2014, le pourcentage d’enfants immunisés en RCA « contre la rougeole est passé de 64% à 25%, et de 52% à 20% concernant le vaccin contre les infections respiratoires aigües ». Ainsi en 2013, seul 13% des enfants étaient à jour de leur vaccination à l’âge d’un an. 
Pour rappel, l’ASSOMESCA plateforme d’ONG en RCA active dans le domaine de la santé et du RSS et membre de l’OAFRESS, contribue fortement à la mobilisation sociale et à la sensibilisation pour la vaccination des enfants et le renforcement des systèmes de santé en RCA. 

Afrique: Sommet Africain 2016 sur l'hépatite virale à Dakar

En Afrique, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) estime que 100 millions de personnes sont infectées par l’Hépatite B et C. Face à la montée de ce fléau, des experts se sont réunis à Dakar pour le Sommet africain 2016 sur l’hépatite virale, les 19 et 20 janvier 2016. L’ouverture officielle de cette rencontre a été présidée par le Ministre de la Santé et de l’Action sociale du Sénégal, Mme Awa
Marie Coll Seck. 
Selon l’OMS l’hépatite virale est une inflammation du foie provoquée par un virus. Il existe cinq virus différents de l’hépatite : l’hépatite A, B, C, D et E. Tous ces virus provoquent une infection à court terme ou aiguë. Les virus de l’hépatite B et C peuvent provoquer une infection à long terme appelée l’hépatite chronique qui peut entraîner des complications engageant le pronostic vital telles que la cirrhose, l’insuffisance hépatique et le cancer du foie.
Pour rappel,  l’hépatite B et les infections de type C sont responsables de 80 % des cirrhoses du et des cancers du foie. D’après les estimations de l’OMS, les taux d’hépatite virale chronique des pays africains figurent parmi les plus élevés au monde : environ  30 millions de cas pour l’hépatite C. Les experts affirment même que c’est le nombre de personnes porteuses du virus des hépatites B et C en Afrique s’élève à 100 millions. 
D’après M. Danjuma Adda, membre du conseil d’administration de l’Alliance mondiale contre les hépatites pour l’Afrique l’hépatite virale (B et C) devient un grave problème de santé publique dans l’ensemble du continent et continue de progresser. Pour le Pr. Souleymane Mboup, co-président du sommet « partager la recherche, les politiques et les informations de programmes issues de toute l’Afrique aidera considérablement ceux qui travaillent sur le terrain en apportant leur soutien aux personnes qui vivent avec l’hépatite virale ou sont à risque de la contracter ». 
Au cours de ce Sommet organisé et financé par Gilead Sciences Inc., les experts ont rappelé qu’aujourd’hui il es possible d’éviter l’hépatite virale. Le vaccin contre l’hépatite B est  sûr et efficace, il a été introduit dans les calendriers de vaccination systématique des enfants dans l’ensemble des 47 États membres de la Région africaine, et 75 % des enfants ont reçu les trois doses. Toutefois, ils ont appelés à plus de vigilance et d’efforts, la plupart des pays n’ont pas encore instauré la première dose à administrer aux nouveaux-nés pour prévenir la transmission de l’hépatite B à la naissance.

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Paludisme : lancement d'un plan de financement de 4 milliards d'euros contre la maladie

Selon le rapport de 2015 de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) sur le paludisme dans le monde, environ 214 millions de cas ont été enregistré en 2015. La maladie a entraîné la mort d’environ 438.000 personnes pour la même année, alors que le paludisme est une pathologie dont on peut se protéger et qui peut être soignée. 
Ce lundi 25 janvier 2016, le milliardaire et philanthrope américain Bill Gates, fondateur de Microsoft, et le ministre britannique des Finances George Osborne ont annoncé un plan de plusieurs milliards d'euros afin d'éradiquer le paludisme, qualifié de "tueur le plus meurtrier du monde". Les deux personnalités croient ‘'qu'un monde sans paludisme doit être l'une des priorités sanitaires mondiales" rapporte le quotidien The Times. Ainsi, Chaque année pendant cinq ans, 660 millions d'euros proviendront du budget britannique d'aide au développement, tandis que la Fondation Bill Gates versera, en 2016, 200 millions de dollars (environ 190 millions d'euros), qui seront suivis d'autres donations pour lutter contre la maladie. 
Le paludisme tue surtout les enfants, ceux de moins de cinq ans représentant les deux tiers des décès, rappelle le rapport de L’OMS. Pourtant, des progrès considérables ont été faits au cours des 15 dernières années dans les efforts pour contrôler la maladie, mais ils sont menacés par la résistance aux médicaments antipaludéens et aux insecticides gagnant du terrain, toujours selon ce rapport. 

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http://www.sciencesetavenir.fr/sante/20160125.OBS3298/paludisme-4-milliards-d-euros-contre-le-tueur-le-plus-meurtrier-du-monde.html

Ebola: Déclaration de la de chaîne de transmission de l'épidémie en Afrique de l'Ouest

L'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) a officiellement déclaré la fin de l'épidémie d'Ebola en Afrique de l'Ouest ce jeudi 14 janvier 2016, 2 ans, 1 mois et 11 jours après le décès du patient zéro en Guinée. 
La gravité de l’épidémie est sans précédent dans l'histoire de ce virus identifié en 1976. En effet, selon le rapport de l’OMS « sur les 28.637 personnes qui ont contracté cette fièvre hémorragique au
tableau clinique terrifiant, 11.315 sont décédées. 99 % des cas enregistrés l'ont été dans l'un des trois pays les plus touchés : la Guinée, le Liberia et la Sierra Leone. Mais au total, 10 pays ont eu à compter des malades sur leur territoire ».
Toutefois, la proportion de survivants est bien plus importante que lors des flambées précédentes, avec un taux de mortalité de 39,5 %, alors qu’il se situait à près de 90 % avant 2014. L’amoindrissement de la létalité de Ebola a été permis selon l’OMS par « la mobilisation sans précédent d'associations humanitaires comme Médecins sans frontières ou La Croix rouge, mais aussi le recours à des traitements expérimentaux ».
Après 2 ans d'une crise sanitaire sans précédent, la persistance du virus laisse craindre de nouvelles flambées en 2016. En effet, il a été prouvé que des personnes guéries peuvent connaître une rechute et redevenir contagieuse. C'est la raison pour laquelle, malgré le soulagement procuré par cette annonce ce 14 janvier 2016, la prudence reste de mise. Ceci est d’autant plus vrai que l'OMS a confirmé ce jeudi 21 janvier 2016 un nouveau cas d'Ebola en Sierra Leone, le deuxième dans ce pays alors que l'arrêt des chaînes de transmission de la maladie en Afrique de l'Ouest avait été déclaré le 14 janvier.

Rencontre annuelle du Comité technique élargi de l'OAFRESS

Dans le cadre de la mise en œuvre des activités de la plateforme des la Plate-forme des Organisations de la Société Civile d’Afrique Francophone pour le Renforcement des Systèmes de Santé et de la Vaccination (OAFRESS) et au sortir de 8 mois d’exécution des activités, le comité technique élargi de OAFRESS composé du Secrétariat (assuré par le REPAOC), le comité technique (composé Gavi-CSO, Global Health Advocates, Alternative Santé et Médecins sans frontières) et des points focaux régionaux, a tenu une rencontre d’évaluation et de réorientation du plan d’action défini à Saly, les 10 et 11 janvier 2016, à Dakar.
Ce plan d’action qui a été défini par les plateformes membres, lors de l’atelier régional de redynamisation de la plate-forme OAFRESS, organisé à Saly du 12 au 14 Mai 2015, repose principalement sur trois axes :
·         le renforcement des relations avec le CCIA, en contribuant à influencer positivement la prise de décision et son application au sein du CCIA et des organes de décisions,
·         la mobilisation des ressources domestiques et le budget national, en plaidant pour que D’ici à 2020 les gouvernements des pays de l’OAFRESS consacrent 15% du budget national aux Ministères de la santé,
·         la contribution aux politiques, programmes et à la gouvernance de GAVI, en créant les conditions pour une participation de qualité de la SC francophone dans les instances de décisions en termes de politiques, programmes et à la gouvernance de GAVI.

La réunion du comité de technique élargi avait pour principaux objectifs de : (i) faire l’état des lieux de l’OAFRESS (notamment sur le niveau d’exécution du plan d’action), (ii) d‘analyser les principaux enseignements tirés des huit mois de management du projet, (iii) d’évaluer les avancés des groupes de travail qui avait été défini, et, (iv) de faire un retro-planning jusqu’à mars.

Au sortir de cet atelier, il a été dressé une nouvelle feuille de route reposant sur les principaux axes qui ont été dégagés dans le Plan de Saly avec des objectifs opérationnels clairs qui vont être déroulés dans les prochains mois. Cette rencontre a aussi permis de dégager les grandes lignes de la phase II du projet.