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Réunies à Dakar du 13 au 15 Septembre 2011, les OSC d'Afrique francophone ont décidé de créer une plate-forme afin d'accroître leur participation efficace au renforcement du système de santé en particulier la vaccination d'ici 2017

La Pneumonie reste la principale cause de décès chez les enfants malgré la baisse de la mortalité infantile à travers le monde

12 Novembre: Journée mondiale de lutte contre la Pneumonie: Il existe des solutions simples, selon les leaders mondiaux de la santé

(BALTIMORE, MARYLAND) – Célébrant la quatrième Journée annuelle mondiale de lutte contre la pneumonie, le 12 Novembre 2012, les dirigeants mondiaux et la Coalition mondiale contre la pneumonie infantile appellent à des efforts accrus dans la lutte contre la pneumonie infantile, qui reste la première cause de mortalité des enfants de moins de cinq ans. La pneumonie est responsable de la mort de 1,3 million d’enfants en 2011 uniquement, soit près d’un enfant sur cinq au niveau mondial.
« La pneumonie est une maladie que l’on peut prévenir et guérir. Pourtant, elle est depuis trop longtemps la principale cause de mortalité chez les enfants. Nous savons ce qu'il faut faire, et nous avons fait de grands progrès – mais nous devons faire plus. Nous devons intensifier la mise en oeuvre de solutions qui ont prouvé leur efficacité et nous assurer qu'elles atteignent tous les enfants dans le besoin, » a déclaré Ban Ki-moon, Secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies, à la tête de Every Woman Every Child, un mouvement global qui a soulevé plus de 20 milliards de dollars de fonds pour la santé des femmes et des enfants, et qui vise à sauver 16 millions de vies d'ici 2015. Les investissements en faveur de la prévention, du traitement et de la protection des enfants contre la pneumonie ont contribué à une baisse significative de la mortalité infantile au cours de la dernière décennie. L’accès aux établissements de santé et aux traitements reste cependant hors de portée pour de nombreux enfants dans le monde en développement, qui compte 99% des décès dus à la pneumonie. Selon la Coalition mondiale contre la pneumonie infantile, dirigeants et bailleurs de fonds doivent donner la priorité aux efforts et aux investissements dans des interventions qui ont fait leurs preuves, telles que l'accès aux vaccins, le traitement antibiotique approprié, l’amélioration de l'assainissement, ainsi que la promotion de pratiques comme l'allaitement exclusif, le lavage fréquent des mains, la demande de soins appropriés, et l'utilisation de fourneaux de cuisine propres pour réduire la pollution de l'air intérieur. Plusieurs de ces interventions permettent également d’aider à lutter contre la deuxième cause de décès infantiles - la diarrhée. En cas de pneumonie, des antibiotiques comme l'amoxicilline sont l'une des méthodes de traitement les plus simples et les moins coûteuses. Toutefois, les antibiotiques sont administrés à moins d'un tiers des enfants suspectés d’être atteints de pneumonie. Par ailleurs seule une petite minorité reçoit l'amoxicilline sous la forme idéale pour les petits enfants: un comprimé qui se dissout dans le lait maternel. Selon la Commission des Nations Unies sur les produits indispensables aux femmes et aux enfants, rendre l'amoxicilline disponible sous forme de comprimés solubles pour les enfants les plus à risque de mourir d'une pneumonie pourrait potentiellement sauver 1,56 millions d’enfants sur une période de cinq ans. Selon le Rapport de situation sur la pneumonie publié aujourd'hui par le Centre International d'Accès aux Vaccins (IVAC) de Johns Hopkins, 75% de tous les décès de pneumonie infantile dans le monde se produisent dans seulement 15 pays, ce qui démontre l'impact potentiel d’efforts ciblés. Le rapport note également qu'aucun de ces pays n’a atteint l’objectif de 90% de taux de couverture des interventions clés visant à lutter contre la pneumonie, et recommandées dans le Plan d'action mondial pour la prévention et le contrôle de la pneumonie (GAPP). Le GAPP, publié par l'Organisation mondiale de la santé (OMS) et le Fonds des Nations Unies pour l'enfance (UNICEF) en 2009, a précisé que la mortalité infantile due à la pneumonie pourrait être réduite de deux tiers si trois interventions de santé, - l'allaitement maternel, la vaccination et la gestion des cas, y compris la fourniture d’antibiotiques appropriés, étaient renforcées pour atteindre 90% des enfants du monde. Au cours des trois dernières années, GAVI Alliance a soutenu
plus de 20 pays à introduire le vaccin anti-pneumococcique conjugué, qui permet de prévenir la cause la plus fréquente de pneumonie chez les enfants. Malgré les progrès réalisés, actuellement seuls 7 des 15 pays étudiés dans le rapport de l'IVAC ont des niveaux de couverture vaccinale égaux ou supérieurs à 80%. L’allaitement maternel et l'accès aux antibiotiques sont également faibles dans la plupart des pays. La clé pour permettre aux enfants qui en ont le plus besoin d’obtenir vaccins et traitements, se situe au sein du corps infirmier. Les personnels de santé sont les premiers et souvent le seul lien pour avoir accès aux soins pour de nombreux enfants. L'OMS estime toutefois, qu'il y a actuellement pénurie d'au moins 1 million d'agents de santé, particulièrement en Afrique et dans certaines régions d'Asie. Des initiatives telles que la campagne de Save the Children « Every Beat Matters » attirent l'attention et incitent à l'action.
Des manifestations commémorant la quatrième Journée annuelle mondiale de lutte contre la pneumonie se tiendront dans près d’une douzaine de pays, dont l’Argentine, le Burkina Faso, le Cameroun, la Côte d'Ivoire, les États-Unis, le Ghana, Haïti, l'Inde, le Nigeria, les Philippines, et la Zambie. Aux États-Unis, des sites majeurs de 15 villes seront illuminés en bleu pour sensibiliser les communautés au fléau et indiquer aux citoyens américains ce qu’ils peuvent faire pour aider. Les édifices participants sont le Wrigley Building (Chicago), le Trump Towers SoHo (New York) et le Pacific Science Center (Seattle), entre autres. Pour plus d'informations sur la Journée mondiale de lutte contre la pneumonie et ses activités, veuillez visiter : www.worldpneumoniaday.org.
La Coalition mondiale contre la pneumonie infantile a été créé en 2009 pour sensibiliser l’opinion au sujet du fardeau de la pneumonie, principale cause de décès infantiles à travers le monde, et pour promouvoir une action mondiale visant à protéger, traiter efficacement et aider à prévenir cette maladie mortelle. Composée de plus de 140 organisations non gouvernementales, d’organisations de la société civile, d’institutions académiques, d’agences gouvernementales et de fondations, la Coalition assure le leadership autour de la Journée mondiale de lutte contre la pneumonie, célébrée chaque année le 12 Novembre.
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Communiqué de presse - Citations
LA PNEUMONIE RESTE LA PRINCIPALE CAUSE DE DéCèS CHEZ LES ENFANTS MALGRE LA
BAISSE DE LA MORTALITE INFANTILE A TRAVERS LE MONDE
Secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies, Ban Ki-moon
« La pneumonie est une maladie que l’on peut prévenir et guérir. Pourtant, elle est depuis trop longtemps la principale cause de mortalité chez les enfants. Nous savons ce qu'il faut faire, et nous avons fait de grands progrès – mais nous devons faire plus. Nous devons intensifier la mise en oeuvre de solutions qui ont prouvé leur efficacité et nous assurer qu'elles atteignent tous les enfants dans le besoin, » a déclaré Ban Ki-moon, Secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies, à la tête de Every Woman Every Child, un mouvement global qui a soulevé plus de 20 milliards de dollars de fonds pour la santé des femmes et des enfants, et qui vise à sauver 16 millions de vies d'ici 2015.
Directeur exécutif de GAVI Alliance, Seth Berkley
« La pneumonie est une terrible maladie qui tue plus d'un million d’enfants chaque année», a déclaré le Dr Seth Berkley, Directeur exécutif de GAVI Alliance. « Nous avons les outils pour faire changer les choses. GAVI veille à ce que les pays qui souhaitent faire vacciner leurs enfants contre les infections à pneumocoques, l’une des principales causes de pneumonie, puissent bénéficier du soutien nécessaire ».
Directeur général de l'UNICEF, Anthony Lake
« Aujourd'hui, la pneumonie tuera des milliers d'enfants. Et demain aussi. Tous les jours. Il est inadmissible que chaque année 1,3 million d’enfants meurent de cette maladie pourtant évitable. Il ne doit pas en être ainsi, » a déclaré M. Anthony Lake, Directeur général de l'UNICEF. « Il existe des solutions simples et peu chères, telles que le lavage des mains avec du savon, la vaccination et des traitements, comme l'amoxicilline, qui peuvent sauver la vie de ces enfants. Alors, quelle excuse peut-il y avoir pour ne pas faire encore plus dans la lutte contre cette tueuse d'enfants? »
Directrice de IVAC par intérim, Kate O'Brien
« Le Rapport de situation sur la pneumonie de l’IVAC, publié aujourd'hui, indique que malgré l’amélioration de la couverture vaccinale vitale dans les pays les plus durement touchés par la pneumonie infantile, les taux d'allaitement maternel et d'accès aux soins restent encore faibles », a déclaré le Dr Kate O'Brien, Directrice par intérim du Centre International d'Accès aux Vaccins de Johns Hopkins Bloomberg School of Public Health. « Si les objectifs de 90% pour les interventions contre la pneumonie sont atteints, il sera possible de sauver la vie d'un enfant presque chaque minute ».
Administrateur de l'USAID, Raj Shah
« Aujourd'hui, la communauté internationale a les connaissances et des outils accessibles pour changer le cours de l'histoire", a déclaré le Dr Raj Shah, Administrateur de l'USAID. « Un traitement antibiotique peut être fourni à un enfant souffrant de pneumonie pour moins de cinquante cents. » Nous pouvons mettre fin aux décès infantiles qui sont évitables en veillant à ce que des millions d’enfants puissent atteindre leur 5ème anniversaire. Veiller à ce qu’aucune famille ne souffre inutilement de la perte d'un enfant serait l'une des grandes victoires morales de notre temps. Ce serait également une grande victoire économique, car cela aiderait à réduire la croissance démographique, et, par l'intermédiaire du dividende démographique, accélèrerait la croissance économique ».

Les OSC sélectionnées pour le forum des partenaires du 05 au 07 Décembre à Dar-es-Salam

Suite à l'appel à candidature, le comité de sélection de GAVI/CSO à procéder au choix des participants qui doivent participer au forum des partenaires de GAVI à Dar-es –Salam en Tanzanie du 05 au 07 Décembre 2012.

Liste des sélectionnés: 
1. Lubna Hashmat (F), Civil Society Human and Institutional Development Programme (CHIP), Pakistan
2. Quang La (M), Vietnam Public Health Association, Vietnam
3. Bishnu Prasad Bastola (M), Forum for Human Rights and Public Health-Nepal (Friendship-Nepal), Nepal
4. Sharmin Zahan (F), BRAC, Bangladesh
5. Aristide DJENDA (M) Union des Organisations Non Gouvernementales du Togo (UONGTO), Togo
6. Athanase Fidèle KABORE (M), Secrétariat Permanent des Organisations Non Gouvernementales (SPONG), Burkina Faso
7. Asintal LALA (F), SANRU, DRC
8. Prisca Ptakilnam M. BOSSOKPI (F), Réseau National EPIVAC RCA (RNE RCA), Central African Republic
9. Ruth Njenga (F), Health NGOs Network (HENNET), Kenya
10. Nyangi Philemon Ngomu (M), The Southern African Network of Nurses and Midwives (SANNAM), Southern Africa
11. Koné Sanogo Solange (F), Fédération des organisations de santé de Côte D'Ivoire (FENOSCI), Cote d-Ivoire

Liste d’attente au cas où GAVI trouve des fonds additionnels
1. ELBA DO ESPIRITO SANTO (M), Fédération des ONG à Sao Tomé et Principe (FONG-STP), Sao Tomé et Principe
2. Boubacar DAOU (M), l’Association des Economistes de la santé du Mali (AMESA), Mali
3. Christian V. MARTINS (M), Réseau des ONG Béninoises de Santé (ROBS), Benin
4. Elhadj Idé DJERMAKOYE (M), Regroupement des ONG et Associations du Secteur Santé du Niger (ROASSN), Niger
5. Ndeye Fatou SALL (F), Action Humaine Pour le Développement intégré au Sénégal (AHDIS), Sénégal
6. Ahmed Yusuf (M), Pastoralist Concern, Ethiopia
7. Maurine Murenga (F), LEAN ON ME , Kenya
8. VALENTIN MUTOMBO (M), ASSOCIATION DES ROTARY CLUBS DU CONGO, ARCC, DRC
9. Dominique SENEKIAN (M), GETADEL, Central African Republic

Rapport d'activité de la journée mondiale de lutte contre les hépatites virales célébrée au Togo


CONTEXTE ET JUSTIFICATION

Les crises socio politiques depuis 1990 ont mis à rude épreuve l’économie nationale, ainsi le secteur de la santé a payé un lourd tribut à cette crise avec pour conséquence une dégradation des infrastructures sanitaires, une accessibilité financière aux soins de santé primaire difficiles, une diminution du niveau sanitaire, une mauvaise connaissance par la population des mesures élémentaires à adopter pour éviter certaines affections médicales, comme les maladies infectieuses (Hépatites, VIH/Sida, la pneumonie...). D’après les données de l’OMS pour l’année 2006, 5,5% du Produit Intérieur Brut est consacré à la santé, la moyenne régionale étant de 5,2%. Les indicateurs de santé materno-infantile de 2010 restent préoccupants : taux de fertilité d’environ 4 enfants par femme, taux de mortalité néonatal 32/1000, la mortalité infantile est de 65/1000 et des enfants de moins de 5 ans 103/1000[1].
Les virus des hépatites B «VHB» et C «VHC» sont à l’origine de l’inflammation aiguë et/ou chronique du foie, véritable problème de santé publique dans le monde, en Afrique et particulièrement le Togo. Les virus de l’hépatite B et de l’hépatite C sont des causes majeures de morbi-mortalité. La morbidité due à l’hépatite B et à l’hépatite C, est déjà élevée (environ 2,7 % de l’ensemble de décès) et est appelée d’après les prévisions à grimper encore dans le classement des causes de décès au cours des deux prochaines décennies. On estime que 57 % des cas de cirrhose du foie et 78 % des cancers primitifs du foie résultent d’une hépatite B ou C[2]. Parmi ces deux grandes endémies qui affectent les pays du Sud, il en est une, l’hépatite B chronique, qui est particulièrement grave. Alors qu’il existe un vaccin, moyen le plus efficace de prévenir la transmission de ce virus, la prévalence de l’infection reste très élevée en Afrique Subsaharienne. L’accès à la prévention de la transmission par la sérovaccination des enfants à la naissance demeure en effet très aléatoire,  la vaccination contre l’hépatite B des populations reste précaire et très cher dans nos pays et que l’accès à ce simple geste qui protège et sauve des milliers de vie est presque inaccessible dans nos communauté (à cause de sa cherté). De plus la mise à disposition de traitements efficaces, pour maîtriser la réplication virale chez les personnes infectées, est quasi inexistante à l’échelle des populations. Encore une fois,  je lance un appel aux gouvernants, institutions, aux l’OSC que à l’heure actuelle, notre défi en Afrique est la prévention, c’est-à-dire la vaccination. Seul ce geste  simple peut sauver et protéger les fils et filles du monde et de l’Afrique continent le plus touché par les grandes pandémies.

v      Population Cible
-         Les enfants dont l’âge est supérieur à 5 ans et les femmes excepté la femme enceinte ;
-         Les adolescents et les jeunes de 18-30ans ;
-         Les autres couches de la population.

v      Activités Précises Menées
-                    Dépistage des hépatites B et C ;
-                    Vaccination contre l’hépatite B ;
Contrôle post vaccinal : un suivi des personnes est organisé par contre la recherche de la protection vaccinal (recherche de l’Anticorps anti-HBs) n’est pas faite.
v      Les Organisations Associés
-                                                                                                                            Laboratoire : un contrôle des personnes positif à l’hépatite B et C est fait à l’Institut National d’Hygiène ou dans les laboratoires privés.
-                                                                                                                            OSC : World Alliance Hepatitis ; SOS HEPATITE France, ALTERSANTE ; AIPITD
-                                                                                                                            Ministère : Division de l’Epidémiologie
-                                                                                                                            PEV : OMS

v                                                                                                             Les Résultats en terne de chiffre
-                                                                                                                            En 2011
Tableau IV : Récapitulatif global du dépistage des hépatites B et C


Hépatite B (AgHBs)

Hépatite C (HVC)

Total

Cas Négatif

889 (83,00%)

300 (94,34%)

1 189

Cas Positif

172 (17,00%)

18 (5,66%)

190

Total

1 061 (100%)

318 (100%)

1 379

NB : en 2011, l’ONG ASADH a vacciné  95 personnes contre l’hépatite B.
-                                                                                                                            En 2012
Résultat de la Journée Mondiale de lutte contre les Hépatites virale
Dépistage
Tableau IV : Récapitulatif global du dépistage des hépatites B et C


Hépatite B (AgHBs)

Hépatite C (HVC)

Hépatite B+C


Total

Cas Négatif

2 049 (90,22%)

1 448 (98,43%)

-

3 497

Cas Positif

222 (9,77%)

 23 (1,56%)

4 cas

245

Total

2 271 (100%)

1 471 (100%)

-

3 742

Vaccination
Tableau V : Récapitulatif de personnes vaccinées  contre l’hépatite B par centres

Agoè
CHU .S.O
 Adidogomé


1ère dose

198

229

276

703
2ème dose
198
229
276
703
3ème dose
-
-
-
-
Total
-
-
-
703


[1] www.unicef.org/togo_statistics
[2] Hepatitis B, C, World Health Organization Department of Communicable Diseases Surveillance and Response (Soixant-troisième Assemblée Mondiale de la santé A63/15) (25/03/10).


Rapport annuel de GAVI et lancement de son site web français!!!!


Le rapport annuel de GAVI en français est désormais accessible sur le site internet de l’organisation.
Comme vous le verrez, il met en relief les accomplissements de GAVI dans les 73 pays qui reçoivent le soutien de l’organisation. C’est également une vue détaillée des activités, des financements et des progrès accomplis en 2011. « Notre Alliance est plus diversifiée et plus forte que jamais. Ensemble nous pouvons contribuer au droit de chaque enfant à un avenir prospère et en bonne santé » souligne dans son introduction Dagfinn Høybråten, le Président du Conseil d’administration.
2011 a été une année charnière pour GAVI au cours de laquelle tous les partenaires – UNICEF, l’OMS, la Banque mondiale, les pays donateurs et en développement, les organisations de la société civile, les philanthropes issus du secteur privé et les fabricants de vaccins – ont joué un rôle essentiel. Ainsi selon le Dr Seth Berkley, Directeur exécutif de GAVI, « en apportant un soutien accru aux vaccins, nous pouvons poursuivre les progrès réalisés et faire en sorte que le miracle que représentent les vaccins se traduise par la protection efficace de tous les enfants partout dans le monde ».
En chiffres, GAVI a contribué à éviter plus de 5,5 millions de décès. L’organisation a également permis l’immunisation de plus de 325 millions d’enfants supplémentaires. GAVI s’est enfin engagée à allouer 7,2 milliards US$ aux vaccins nouveaux et sous-utilisés ainsi qu’aux programmes de renforcement du système de santé.
En cliquant sur le lien, vous verrez par ailleurs que l’organisation possède une nouvelle interface web en français au design plus moderne, en accord avec le site web en anglais. Le nouveau site français comprend également de nouvelles fonctionnalités http://www.gavialliance.org/fr/La bibliothèque du site, l’outil de recherche ont ainsi été améliorés.
Avec ce site, l’objectif de GAVI est sur le long terme, de continuer à fournir du contenu varié et informatif à destination de nos partenaires francophones.  

Rapport de la première session de formation des OSC du Togo engagées dans la vaccination dans le cadre du Soutien GAVI-Alliance de type A-prolongation au Togo


"Mieux connaître la vaccination pour mieux s'engager" tel était le thème du séminaire de formation organisé à la Salle de Conférence de l'Hôtel Bomako à Lomé du 23 au 25 Mai 2012 par l'UONGTO (Union des ONG du Togo).

Ce séminaire qui est le premier d’une série de trois formations s’inscrit dans le cadre de la mise en
oeuvres des activités du projet “Prolongement du soutien de type A de GAVI Alliance piloté par
l’UONGTO pour une période de deux ans et vise à contribuer au renforcement des capacités
opérationnelles des OSC actives dans la vaccination et autres services de santé liés.
Le rapport complet ici!!

Projet de prolongation du soutien de type A de GAVI Alliance aux OSC de la République du Togo


Une tournée de consultation des OSC actives en matière de santé de la mère et de l’enfant, de la vaccination et du renforcement du système de santé dans les régions sanitaires du Togo

Dans le cadre du renforcement de la participation des organisations de la société civile (OSC) togolaise aux services de la santé de la mère et de l’enfant, la vaccination et le renforcement du système de santé, le Togo a obtenu de GAVI Alliance un financement de type A en 2009 et un second financement de prolongation en 2011.
Le projet de prolongation vise deux objectifs spécifiques à savoir : (i) mettre en place un réseau opérationnel de 23 OSC et réseau d’OSC intervenant dans la santé de la mère, de l’enfant, la vaccination et le renforcement du système de santé et (ii) renforcer les capacités opérationnelles des 23 OSC et réseau d’OSC aux services de vaccination et autres services de santé liés.
Les 14 février, 15, 16 et 23 mars 2012, une tournée de consultation des OSC actives dans les domaines de la vaccination, de la santé de la mère, de l’enfant et le renforcement du système de santé a été conduite par l’Agence d’exécution dudit projet : l’Union des Organisations Non Gouvernementales du Togo (U.ONG.TO) dans les régions sanitaires du pays.
La tournée de consultation a permis de recueillir les préoccupations des OSC sur : (i) les outils de gestion de la plateforme qui sera mise en place, (ii) les valeurs et principes directeurs qui doivent sous-tendre le fonctionnement de la plateforme, (iii) le mécanisme de communication au sein de la plateforme et sur (iv) le niveau de collaboration entre les OSC et les responsables des districts sanitaires.
Les résultats de cette tournée seront pris en compte par les consultants chargés d’élaborer les textes de la plateforme nationale des OSC actives dans les domaines de la vaccination, de la santé de la mère, de l’enfant et le renforcement du système de santé.

Photo de famille avec les officiels à la cérémonie d’ouverture de la consultation des OSC de Lomé Commune et de la Maritime

GAVI Alliance soutient une participation concertée et pertinente de la société civile burkinabé au dialogue sur les politiques de santé


Si l’accompagnement des organisations de la société civile (OSC) dans la mise en œuvre de la politique sanitaire du Burkina Faso est louable, il serait plus efficace s’il était mieux structuré.
Tel est le message clé lancé par les différents intervenants lors de l’atelier de lancement et d’information du projet « soutenir l’implication et la participation des organisations de la société civile burkinabé à la plateforme de financement des systèmes de santé. ». C’était le 27 avril à RAN Hôtel Somkèta à Ouagadougou.
Ce projet, initié par le collectif des ONG et association du Burkina (SPONG) est financé par l’Alliance mondiale pour la vaccination et l’immunisation (GAVI Alliance).
Il vise à renforcer durablement les capacités structurantes des acteurs pour une meilleure implication de la société civile dans l’élaboration, la mise en œuvre et le suivi des politiques en matière de santé en général et en particulier sur la vaccination au Burkina Faso.
Placée sous le parrainage du Ministre de la Santé, représenté par son conseiller juridique Mathieu Kohio, cette cérémonie solennelle en faveur de l’amélioration du dialogue entre les OSC burkinabé intervenant dans le domaine de la santé et avec l’Etat, a enregistré la participation d’éminentes personnalités.
La représentante résidente de l’organisation mondiale de la santé (OMS) au Burkina, Djamila Cabral, le représentant résident de Catholic Relief service (CRS), et le président du conseil d’administration du SPONG ont livré des messages pour saluer la pertinence et l’importance du projet. Dr Clarisse Loé Loumou, membre du comité de pilotage du groupe d’intérêt société civile partenaire de GAVI Alliance a également pris part aux travaux.
« De par le fait que votre projet vise le renforcement des capacités de la société civile et sa pleine participation à la promotion des systèmes de santé en générale et de la vaccination en particulier, le gouvernement, à travers mon département, ne ménagera aucun effort pour accompagner la société civile dans la dynamique de partenariat GAVI avec le SPONG comme porte d’entrée » a transmis Mathieu Kohio, représentant du parrain.
Dans la même lancé, Djamila Cabral a aussi dans son propos, rassuré sur l’engagement de l’OMS ainsi de l’ensemble des partenaires techniques et financiers à accompagner la société civile à travers le SPONG, à construire de manière durable une vision structurante de la participation des OSC pour une valeur ajoutée dans le domaine de la vaccination.
A l’occasion une soixantaine de personnes, issus des organisations de la société civile active dans le domaine de la santé, des services centraux et déconcentrés du ministère de la santé, des autorités locales, des opérateurs du secteur privé et des partenaires techniques et financiers ont pu apprendre davantage sur le projet.
Ce fut également une opportunité pour le collectif d’informer les participants sur l’appui de GAVI Alliance au Gouvernement burkinabé, l’état de lieu et les perspective en matière de vaccination et sur les défis de la société civile sur leur participation au processus de la plateforme de financement des systèmes de santé. Ces trois communications ont été livré par des personnes ressources du ministère de la santé et Dr Clarisse Loé Loumou.
Pour l’opérationnalisation du projet, de mars à décembre 2012, le SPONG va entre autres, cartographier les organisations de la société civile actives en santé au Burkina Faso, évaluer leur contribution à la mise en œuvre du volet vaccination dans la contractualisation du Programme d’Appui au Développement Sanitaire, organiser des formations sur l’analyse et le suivi budgétaires des systèmes de santé, sensibiliser les acteurs étatiques et renforcer les capacités des cadres de concertation locale des OSC en santé.
Toutes ces activités vont permettre à ce réseau qui regroupe une centaine d’ONG et associations intervenant au Burkina de passer au peigne fin la politique nationale de santé et d’analyser le système de santé en vue d’aller en dialogue constructif avec l’Etat et toutes les autres parties prenantes.
En rappel, cet atelier de lancement s’est inscrit dans la célébration de la 2e semaine africaine de la vaccination célébré du 23 au 28 avril 2012 sur l’ensemble du continent. Au niveau national, il a coïncidé avec la célébration en différé par le Burkina de la Journée mondiale de la santé et de la journée mondiale de lutte contre le paludisme.

Article envoyé au webmaster par Mme Roukiattou Ouedraogo, chargée de communication et plaidoyer du SPONG