Partant du constat que « la plupart des causes de mortalité infantile « pouvaient être évité par un vaccin » fait à temps ; mais aussi que la mortalité maternelle constitue encore un fléau dont les conséquences peuvent être minimisées à l’aide d’un dispositif d’alerte efficace », une équipe composée de sept jeunes étudiants de l’université Gaston Berger de Saint-Louis du Sénégal, à mis au point une application mobile innovante sur la santé maternelle.
Le projet dénommé « KARANGUE SOS VACCINATION » est en effet un système d’alerte intelligent consistant à rappeler aux mamans leurs visites pré et post natales, leurs rendez-vous de vaccination, les suppléments nutritifs, etc. ; ceci par SMS ou messages préenregistrés vocaux dans les différentes langues locales sénégalaises (wolof, le sérère, le haal-pulaar, le mandingue et le diola) aux femmes inscrites dans le système.
Ce projet a reçu plusieurs distinctions : en 2013 1er prix international de l’économie positive, 1er de la compétition BUNTU TEKKI, en 2015 1er du Hackathon Orange, etc. Des membres « KARANGUE SOS VACCINATION » ont aussi récemment été au Forum Mondial de la langue française qui s’est tenu au cours de ce mois de juillet à Bruxelles.
La mise en œuvre de l’application génère des coûts cependant sur « sur les rappels vocaux : La souscription au service Sos-vaccination est de 500 FCfa pour un total de 6 vaccins rappelés.
En savoir plus :
http://www.socialnetlink.org/2015/08/une-application-en-langues-nationales-pour-les-consultations-prenatale-postnatale-et-pour-les-vaccinations/
Qui êtes-vous ?
- OSC d'Afrique francophone, RSS et vaccination
- Réunies à Dakar du 13 au 15 Septembre 2011, les OSC d'Afrique francophone ont décidé de créer une plate-forme afin d'accroître leur participation efficace au renforcement du système de santé en particulier la vaccination d'ici 2017
Burkina-Faso: Plan de préparation et de riposte à une éventuelle épidémie de méningite
Situé dans la «ceinture méningite», le Burkina-Faso est régulièrement frappé par des épidémies de Méningite, qui sévissent surtout pendant la saison sèche et se manifestent chez les personnes infectées, par une montée brutale de température, de violents maux de tête, des vomissements et une raideur du cou.
Le Secrétariat Permanent des Organisations Non Gouvernementales (SPONG), membre d’OAFRESS, après avoir alerté sur la circulation de Faux Vaccins contre la méningite en circulation en Afrique de l’Ouest (en mai 2015) continue à soutenir activement l’implication de la société civile dans les systèmes de vaccination et de santé au Burkina-Faso.
Déjà en 2010, une vaste campagne préventive avait été organisée par les pouvoirs publics du pays, face à la récurrence de la situation sur toute l’étendue du territoire. En effet, cette campagne avait servi de base avait connu un franc succès à travers la diffusion d’un vaccin qui conféraient une immunité sur dix ans.
Toutefois, en mai 2015, l’épidémie a connu une résurgence avec la détection de près de 1696 cas suspect et 182 décès. L’épicentre de cette épidémie était le district de Karangasso-Vigué qui a été la seule zone à avoir atteint le seuil critique. Pour l’OMS, «le seuil d’alerte épidémiologique se situe à 5 cas pour 100.000 habitants, tandis que le «seuil épidémique» quand le taux d’attaque est de dix cas pour 100.000 habitants en une semaine».
Selon le Ministre en charge de la santé, « c’est dans le dernier trimestre de l’année (et une bonne partie de l’année à venir) que l’épidémie commence généralement à se manifester. Le document soumis au Conseil des ministres (et qui a été adopté ce jeudi, 8 octobre 2015) va mobiliser pour sa mise en œuvre, une somme d’environ trois milliards 700 millions de francs CFA ».
L’adoption de ce rapport permet de disposer d’un document de référence national de lutte contre la méningite, pour permettre de détecter et de riposter efficacement contre toute épidémie de méningite sur la période 2015 – 2016.
En savoir plus : http://www.lefaso.net/spip.php?article67312
Le Secrétariat Permanent des Organisations Non Gouvernementales (SPONG), membre d’OAFRESS, après avoir alerté sur la circulation de Faux Vaccins contre la méningite en circulation en Afrique de l’Ouest (en mai 2015) continue à soutenir activement l’implication de la société civile dans les systèmes de vaccination et de santé au Burkina-Faso.
Déjà en 2010, une vaste campagne préventive avait été organisée par les pouvoirs publics du pays, face à la récurrence de la situation sur toute l’étendue du territoire. En effet, cette campagne avait servi de base avait connu un franc succès à travers la diffusion d’un vaccin qui conféraient une immunité sur dix ans.
Toutefois, en mai 2015, l’épidémie a connu une résurgence avec la détection de près de 1696 cas suspect et 182 décès. L’épicentre de cette épidémie était le district de Karangasso-Vigué qui a été la seule zone à avoir atteint le seuil critique. Pour l’OMS, «le seuil d’alerte épidémiologique se situe à 5 cas pour 100.000 habitants, tandis que le «seuil épidémique» quand le taux d’attaque est de dix cas pour 100.000 habitants en une semaine».
Selon le Ministre en charge de la santé, « c’est dans le dernier trimestre de l’année (et une bonne partie de l’année à venir) que l’épidémie commence généralement à se manifester. Le document soumis au Conseil des ministres (et qui a été adopté ce jeudi, 8 octobre 2015) va mobiliser pour sa mise en œuvre, une somme d’environ trois milliards 700 millions de francs CFA ».
L’adoption de ce rapport permet de disposer d’un document de référence national de lutte contre la méningite, pour permettre de détecter et de riposter efficacement contre toute épidémie de méningite sur la période 2015 – 2016.
En savoir plus : http://www.lefaso.net/spip.php?article67312
Madagascar: Une grande offensive pour lutter contre la poliomyelite
Suite à la découverte de onze cas de poliovirus dans différentes régions du pays, le ministre de l’intérieur annonce la sortie d’un arrêté pour obliger à la vaccination des enfants. En effet, malgré les risques de propagation de la polio, certains parents restent méfiants. La Coalition malagasy pour le renforcement du système de santé et de vaccination» (COMARESS), membre de l’OAFRESS, joue un grand rôle dans l’appui à la mobilisation sociale et le sensibilisation pour l’éradication de la polio à Madagascar.
Selon un communiqué de presse conjoint des partenaires techniques et financiers dans cette lutte comme l’USAID, le Rotary, la Gavi, l’UNICEF et l’OMS « Un premier cas de poliovirus a été découvert en octobre 2014 et le second en janvier 2015, respectivement dans les régions de Sofia et Vatovavy Fitovinany. En juin 2015, neuf cas liés au cas de Sofia, ont été enregistrés dans les régions de Boeny, Menabe, Androy, Anosy et Atsimo-Andrefana, dont deux chez des enfants de plus de 5 ans ».
De plus, selon le ministère de la santé publique, un autre cas aurait été encore détecté au mois d’août dans le district de Sakaraha et le virus continue de circuler dans tout le pays. Pour arrêter la prolifération de cette maladie, les autorités publiques passent à l’offensive à travers la préparation de la sortie prochaine d’un arrêté interministériel, visant à encourager les établissements et les communautés à ouvrir leurs portes aux agents de santé mobilisés pour effectuer la campagne de vaccin contre la polio.
En savoir plus : http://www.cci.mg/index.php?p=actualite&id=29&id_det=4876
Mauritanie: la fièvre de la vallée du Rift fait 8 morts sur 25 cas suspects.
Une enquête
indépendante réalisée par une commission de la société civile, présidée par le
Président de SOS Abbere M. Isselmou O. Hanefi, membre de l’OAFRESS, a rendu
public, un rapport sur l’épidémie de la fièvre de la vallée du Rift en
Mauritanie.
La
fièvre de la Vallée du Rift avait fait 17 morts en Mauritanie en 2012. Cette
maladie est transmise par des moustiques et, selon l’OMS, dans la grande
majorité des cas, l’infection se produit chez l’homme à la suite d’un contact
direct ou indirect avec du sang ou des organes d’animaux contaminés.
Actuellement, la fièvre de la Vallée du Rift (FVR), a déja fait huit morts en Mauritanie depuis septembre, selon un
nouveau bilan communiqué ce samedi (10 octobre 2015) par l'Organisation
mondiale de la santé (OMS). En effet, d’après le représentant de l'OMS à
Nouakchott, Jean-Pierre Baptiste, le bilan fait par le gouvernement
(mauritanien), qui joue ainsi la transparence, après l’interpellation de la
société civile, est de huit morts sur 25 cas suspects".
Aucun traitement contre la FVR n'est homologué mais des
candidats vaccins sont à l'étude, d'après l'OMS.
En savoir plus :
République de Guinée: Mobilisation sociale de la campagne de vaccination contre la méningite dans la préfecture de Kankan
La Guinée fait partie des pays de la ceinture méningitique et depuis quelques mois
certaines préfectures du pays ont
notifiées des cas de méningite qui ont
nécessité la planification d’une campagne de vaccination par le Ministère de la
Santé Publique et ses partenaires techniques et financiers en vue de vacciner
les populations dont la tranche d’âge est comprise entre 1 à 29 ans. La campagne
qui a eu lieu du 06 au 12 Août 2015 dans toutes les préfectures de la région
Administration de Kankan a connu une mobilisation active de la Société civile,
notamment du POSSAV (Plateforme Des Organisations de la Société Civile pour le Soutien
à La Sante et La Vaccination), membre de l’OAFRESS, à travers une grande
mobilisation sociale.
Le lancement officiel de la
campagne de vaccination contre la méningite A a eu lieu le 06 Août 2015 au
centre de santé de la commune urbaine, dans la Région Administrative de Kankan.
L’objectif de cette campagne de
vaccination de masse consiste à réduire le nombre de cas d’infection et à
contrôler l’éclosion de la méningite dans la préfecture Kankan.
Au
terme de la mise en œuvre des activités de cette campagne les résultats
ci-dessous ont été atteints :
Ø 7 CR de la préfecture ont
bénéficié des activités de mobilisation sociale communautaire ;
Ø 12 districts résistants des CR de
Boula et Batè Nafadji ont été sensibilisés sur l’importance de cette campagne
de vaccination et sur l’accueil des équipes de vaccination ;
Ø les problèmes qui entravent
l’atteinte des objectifs des différentes campagnes de vaccination ont été
identifiés ;
Ø 13 personnes réparties en 6
équipes ont été déployées dans les 27 quartiers de la commune urbaine de Kankan
pour la mobilisation sociale ;
Ø 3 équipes composées de 6
personnes ont été déployées dans les CR et districts pour assurer la
mobilisation sociale.
Sénégal: Une trentaine de cas de CHIKUNGUNYA apparus dans la zone aurifère de Kédougou
31
personnes ont été diagnostiquées porteuses de CHIKUNGUNYA
Dans la zone de Kédougou, selon le médecin chef
de la région médicale de Kédougou.
Le Ministère de la Santé
et de l’Action Sociale, a sorti un communiqué pour rappeler que
tous les cas
diagnostiqués à Kédougou ont été traités et guéris. En effet, cette maladie dont traitement est
essentiellement symptomatique est une pathologie virale et infectieuse,
transmise à l’homme par un moustique, qui sévit depuis plusieurs années en
Afrique, en Asie et en Amérique.
Le CHIKUNGUNYA se manifeste par une forte fièvre avec
des douleurs articulaires intenses, pouvant être associées à des douleurs
musculaires, des céphalées, des nausées, de la fatigue ou une éruption. Les
complications graves sont exceptionnelles, et peuvent être notées chez les
personnes âgées et les enfants.
Pour l’instant la maladie est circonscrite seulement
dans la
région de Kédougou. Le diagnostic ne se faisant que laboratoire, les
prélèvements ont été effectués et analysés par l’Institut Pasteur de Dakar.
Toutefois, il convient de rappeler que « cette maladie virale
n’est pas mortelle, mais jusqu’à présent, aucun vaccin n’a été trouvé ».
Pour aller plus
loin :
Sénégal: Avancée dans la recherche pour vaccin anti-EBOLA
Selon J. SARR et SY du populaire (02/09/2015) : "le Sénégal n’a pas croisé les bras après avoir réussi la prouesse de soigner le premier cas «importé» d’Ebola apparu sur ses terres il y a plus d’un an. Le service des maladies infectieuses de l’hôpital Fann a beaucoup avancé dans la recherche de la prévention de la maladie. La preuve, un vaccin anti Ebola Gsk est en train d’y être expérimenté présentement".
L’expérimentation d’un vaccin contre la maladie à virus Ebola entre dans le cadre d’un projet de recherche qui vient de débuter dans les deux grands hôpitaux du pays, notamment, au niveau du service des maladies infectieuses de Fann et du Service de virologie de l’hôpital le Dantec.
L’expérimentation d’un vaccin contre la maladie à virus Ebola entre dans le cadre d’un projet de recherche qui vient de débuter dans les deux grands hôpitaux du pays, notamment, au niveau du service des maladies infectieuses de Fann et du Service de virologie de l’hôpital le Dantec.
Ainsi,
le Sénégal s’investit activement, à l’instar de plusieurs pays de la
sous-réion, dans la prévention de la maladie à virus Ebola. D’après des
informations confirmées par le Pr Moussa Seydi (rapportées par le quotidien le
Populaire du 02/09/2015), « ce médecin de renom qui avait
guéri le premier cas "importé" d’Ebola au Sénégal, plus d’une
centaine de volontaires sénégalais ont été vaccinés avec le vaccin anti Ebola
Gsk (Laboratoire pharmaceutique britannique Glaxo Smith & Klein).
Toutefois, il précise que «les personnes vaccinées sont des volontaires
composés pour la majeure partie du personnel de la santé qui ont accepté de
recevoir le vaccin dans le cadre d’un projet de recherche de phase II ».
L’OAFRESS poursuivra ses investigations pour savoir si
cette prévention concerne d’abord la
petite enfance et les femmes, notre cible privilégiée.
Pour aller plus loin : http://www.seneplus.com/article/un-vaccin-anti-ebola
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